Les danses du Loo
La danse de la fureur, pour les sept trompettes, tirée du Quatuor pour la fin du temps de Olivier Messiaen a inspiré l’écriture de cette pièce. L’utilisation de rythmes impairs, d’une écriture essentiellement modale, une orchestration utilisant l’unisson etc. sont autant de « matières » utilisées par Messiaen et dans lesquelles j’aime voyager également.
Écrites durant la canicule de l’été 2018, la première partie de ces Danses du Loo [vent chaud et sec, de 45°C à 50°C, soufflant au nord de l’Inde] nous parle du souffle, de l’air, que ce soit de ses brises, de ses tourbillons de sable ou de son souffle rauque à la puissance lourde et agressive.
Le passage central, largement modal, basé sur une écriture en canon, est quant à lui un moment de calme aérien, de sérénité et d’apaisement, de douce torpeur.
Puis revient le fourmillement, progressivement, tout est de nouveau chaleur, énergie, âpreté, la danse nous emmène, nous saoule et nous fait tournoyer jusqu’à l’ivresse.
Cette pièce a obtenu le Prix du public en 2018, lors du concours de composition Vedrarias.
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- Danses du Loo - Démo midi